NEW YORK (Nations Unies), 12 décembre (Xinhua) -- Quelque 1.092 patients sont morts entre juillet 2024 et le 28 novembre dernier dans la bande de Gaza alors qu'ils attendaient une évacuation médicale, a déclaré vendredi Rik Peeperkorn, représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les territoires palestiniens occupés, au siège de l'ONU à New York.
Citant les autorités sanitaires gazaouies, il a estimé que ce chiffre était probablement sous-estimé et pas entièrement représentatif, car basé uniquement sur le nombre de décès signalés.
"L'OMS appelle davantage de pays à accueillir les patients de Gaza et à reprendre les évacuations médicales vers la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est", a-t-il dit M. Peeperkorn.
Selon lui, 18 des 36 hôpitaux de Gaza et 43% des centres de soins de santé primaires fonctionnent partiellement, tandis qu'il y a une grave pénurie de médicaments essentiels et de fournitures médicales nécessaires, notamment pour le traitement des maladies cardiaques.
Il a estimé que le processus d'entrée des médicaments et du matériel médical à Gaza demeurait "inutilement lent et compliqué", malgré une augmentation du taux d'approbation des fournitures entrant à Gaza.
Rappelant que l'OMS continuait de faire face à des défis pour faire entrer des réactifs de laboratoire et des pièces critiques de machines de laboratoire à Gaza, étant donné que de nombreux articles se voient refuser l'entrée parce qu'ils sont classés comme à double usage, M. Peeperkorn a appelé les autorités israéliennes à "approuver pleinement" l'entrée de fournitures médicales à Gaza "pour répondre aux besoins urgents".
La tempête Byron a violemment frappé Gaza cette semaine, aggravant les souffrances des familles déjà déplacées, a-t-il noté, ajoutant que les conditions hivernales, combinées à un approvisionnement en eau et des conditions sanitaires insuffisantes, devraient entraîner une augmentation des infections respiratoires aiguës, des hépatites et des maladies diarrhéiques.
"Les enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques restent les plus à risque", a déclaré le responsable de l'OMS. Fin
